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Présentation

 

Le cadre général

 

Bourg de Saint Étienne L'Allier

 

La commune est située dans la partie extrême nord est du Lieuvin. Les terres y sont lourdes. Le climat humide favorise l’élevage.

L’apparition d’un matériel agraire puissant, le remembrement des terres, le drainage et la création d’un important réseau des ruissellements ont permis d’y développer la grande culture sur des parcelles de plus en plus grandes. Cette évolution s’accompagne d’une profonde transformation du paysage.

Le Lieuvin sert de transition douce entre la Haute Normandie et la Basse Normandie. Il n’offre plus l’âpreté farouche et austère du Pays de Caux mais ne possède pas pour autant le charme secret du Pays d’Auge.

Le Lieuvin reste un pays de bocage mais au maillage plus large fortement entamé par la grande culture.

S’il demeure un pays harmonieux et pittoresque, on se demande pour combien de temps, la grande culture destructrice de haies bocagères et génératrice d’openfield modifie sans cesse le paysage.

Le cadre communal

 

Situation :

La commune de Saint Etienne l’Allier se trouve :

–         à 65 Km au Nord-ouest d’Evreux, chef lieu du département

–         à 25 Km au Nord-ouest de Bernay, chef lieu d’arrondissement

–         à 13 Km de Pont Audemer, la ville la plus attractive

–         à 3 Km de St Georges du Vièvre, chef lieu du canton.

 

Superficie :

1132 ha dont 41 ha de forêt.

 

Caractère géomorphologique :

Le territoire communal est constitué d’un plateau qu’entaille dans sa partie Sud-ouest un complexe de vallées constitué par la Véronne et ses affluents.

 

Le cadre naturel :

Le plateau : point le plus haut : Le Bosc Carme 164 m.

Il est divisé en deux parties inégales. Il est caractéristique au Lieuvin, c’est un entablement calcaire que recouvre une couche de limon d’inégale épaisseur où affleure souvent l’argile à silex.

Le parcellaire est constitué de grandes parcelles.

La trame bocage s’éclaircit et le paysage présente un aspect qui se rapproche de l’openfield.

La vallée : point le plus bas : La Creuse 99 m.

La principale vallée est celle de la Véronne qui prend sa source à La Poterie Mathieu et se jette dans la Risle à Pont Audemer. Son cours est rejoint par un certain nombre de ruisseaux naturels ou d’exécutoires créés à l’occasion du remembrement et qui coulent dans des talwegs naturels.

Les versants de ces vallées souvent très pentus sont généralement boisés. Depuis quelques années certaines parcelles ne sont plus exploitées et sont recouvertes de friches.

La trame bocagère est encore dense, elle constitue un cadre naturel agréable et pittoresque qu’il faut préserver.

 

Le bâti :

Le patrimoine bâti de la commune est constitué d’un petit bourg et d’un certain nombre de hameaux généralement formés de corps de fermes en activité ou non autour desquels sont venus se greffer des habitations occupées autrefois par des journaliers agricoles ou des artisans plus ou moins liés aux activités de tissage et métiers annexes.

En dehors du bourg, l’habitat est très dispersé.

Sur le plan architectural, le bâti est caractéristique des constructions du Lieuvin.

On rencontre trois types de maisons :

– les constructions à pan de bois et torchis, avec des soubassements en silex.

Si ce type de maisons est relativement fréquent dans le bâti de la commune, le modèle le plus achevé est le Manoir du Vièvre (16ème siècle) dont les dépendances présentent l’aspect typique des bâtiments agricoles traditionnels.

Cet ensemble exceptionnel a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en  1994, ce qui ne le sauve pas d’un mauvais état d’entretien qui fait craindre qu’il ne s’écroule dans un proche avenir.

 

– les constructions du 19ème siècle, en brique et ardoise, comprenant un rez de chaussée, un étage et un toit à quatre pentes. Ces maisons sont apparues avec le développement du chemin de fer permettant le transport de matériaux préfabriqués ou industrialisés.

 

– les pavillons modernes construits dans des lotissements à l’entrée du village ou dans des zones du plan d’occupation des sols permettant ce type de constructions.

On voit ce type de pavillons se construire dans toute la France et ils correspondent à des besoins de logement de notre époque. Le règlement du plan d’occupation des sols impose une pente de toiture et des volumes rappelant les constructions traditionnelles.